26, rue de la Reynie, 75001 Paris
06 60 22 08 09 | contact@prevalence.fr
Immobilier : une hausse en trompe l'oeil soutenue par des taux bas.
L’embellie du marché immobilier tricolore reste fragile. Les prix de vente dans l’ancien sont certes repartis à la hausse, observe le 81e baromètre mensuel de MeilleursAgents, publié le 4 mai 2016, mais cette remontée est « artificielle ».
Le marché immobilier vit en effet « sous perfusion » de taux d’intérêt extrêmement bas, avec un coût du crédit qui a atteint en moyenne 1,81 % en avril, selon les derniers chiffres du Crédit Logement / CSA . « Sans baisse des taux, égale à - 0,5 % depuis le 1er janvier 2016 les prix auraient mécaniquement baissé de - 2 à - 5 % dans la période alors que les hausses atteignent + 1,1 % à Paris, + 1 % à Lyon et jusqu’à + 1,5 % à Bordeaux. »
De faibles rabais sur les prix de ventePlus que jamais l’adage « on ne prête qu’aux riches » se vérifie. Les conditions de financement sont excellentes, pour ceux qui peuvent en profiter. « Seules les entreprises les plus solides et profitables et les ménages solvables et bénéficiant d’un emploi stable peuvent bénéficier de conditions d’emprunts historiquement exceptionnelles. Les effets de la politique de la BCE restent donc limités malgré l’ampleur du dispositif. La reprise économique n’est pas au rendez-vous, le contexte reste morose et la situation du chômage ne semble pas en voie de s’améliorer durablement malgré des chiffres ponctuellement encourageants. » Dans ces conditions, les ménages qui offrent le « meilleur profil », disposent d’un financement assuré et se trouvent donc en position de force pour acheter un bien immobilier dans les meilleures conditions de financement. Pour autant, tempère le président, « trop peu nombreux pour se disputer les meilleurs biens à vendre, ils peuvent facilement négocier mais ne doivent pas espérer des rabais très élevés. » Car, précise-t-il, « les vendeurs ont adapté leurs stratégie de vente aux conditions réelles du marché et sont désormais informés et conscients de la réalité des prix. » En résumé, le gain de pouvoir d’achat donne donc de l’oxygène aux candidats acheteurs « qui privilégient la qualité et sont un peu moins regardants sur les prix ». Autre enseignement du baromètre, les « passoires thermiques » trouvent de moins en moins preneur. Selon MeilleursAgents.com, « la qualité et l’état d’entretien de nombreux biens freinent l’appétit des acheteurs qui fuient les copropriétés devant réaliser d’importants travaux de rénovation ou de mise aux normes et dont les niveaux de charges progressent inéluctablement ». Ces mêmes normes pèsent de plus en plus sur les prix en particulier dans le neuf. Cabinet Prévalence - mai 2016
COMMENTS (0)
Add a Comment
|
|
||||||||||
© 2012 Prévalence. Mentions legales | Liens | Design par Blanco en el Blanco | ||||||||||