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Rendement des placements : la Bourse en tête à long terme, et ce malgré les krachs
Placements  |  Wed - December 18, 2013 1:01 pm  |  Article Hits:7423  |  A+ | a-
Ces dernières années, beaucoup de particuliers se sont détournés des placements à risque. Ceux qui n’avaient pas été découragés par l’éclatement de la bulle Internet au début des années 2000 ont été une nouvelle fois échaudés lors de l’effondrement de la Bourse en 2008 liée à la crise des subprimes. Et pourtant, selon l'AMF, un investissement en actions françaises effectué en 1988 et conservé jusqu’en juin 2013 a affiché un meilleur rendement que n'importe quelle autre classe d’actifs.

En tenant compte des dividendes réinvestis, ce placement aura procuré un rendement réel moyen de 6,6  % par an, un fois l’inflation déduite. « Seuls les investissements en obligations d’Etat à 10 ans, avec un rendement moyen de 6,2 % l’an, ont concurrencé celui des actions », affirme l’AMF. Cette belle performance obligataire s’explique par une baisse quasi-continue des taux d’intérêt à long terme au cours de cette période. Parallèlement, l’inflation a été relativement stable et modérée depuis les années 1990.

Contrairement aux idées reçue, 
l’or, et même l'immobilier parisien n’affichent pas d’aussi bonnes performances : sur 25 ans, ce sont les actions les grandes gagnantes de la compétition. De 1988 à 2013, les montants investis en actions françaises ont été multipliés par plus de 5.

Des rendements négatifs sur des durées plus courtes.

Attention, ce constat ne signifie pas que les actions sont une martingale absolue sur toute période. «  La rentabilité des placements en actions dépend surtout du moment où l’on a investi », met an garde l’institution. Lorsque les placements ont été effectués de 1988 à 1996, c’est-à-dire pour une durée supérieure à 18 ans, analyse l’AMF, la rentabilité annuelle des actions (toujours dividendes réinvestis) a été d’environ 5 % par an. En revanche, pour les placements réalisés par la suite, les rendements moyens constatés fin 2012 ont été inférieurs. Lorsque les investissements ont été réalisés en 2000-2001 et en 2006-2008, les rendements sont même encore négatifs. Pour diminuer le risque attaché à l’investissement en actions, il faut donc miser sur la durée. Pour l’AMF, le temps « permet de gommer en partie les fortes variations des rendements annuels et de profiter de la tendance de long terme de hausse des marchés d’actions (assise sur celle des dividendes distribués). Ainsi, pour les investissements effectués entre 1988 et 1996, les gains engrangés ont été suffisamment importants pour compenser les pertes générées par les deux chocs boursiers des années 2000 ».

Cabinet Prévalence - Décembre 2013
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